samedi 26 septembre 2015

Du style automobile

Voilà l’automne. J’aime cette saison silencieuse et rousse, parfumée et douce. Dans les campagnes, la nature fatiguée s’endort. La lumière dorée, qu’exhale un soleil froid et faible, invite alors au souvenir. Le passé, pour un temps, passe devant. Beauté d’une saison où seules fleurissent les tombes de nos cimetières. 


Si j’évoque cette jolie saison, c’est en réalité pour parler chiffons. L’automne et ses nuances nous invitent à l’élégance. Nombreux sont les thèmes  sports, loisirs…  qui pourront influencer nos tenues ces prochains mois. Et si, cette saison, l’automobile pénétrait notre vestiaire ? 

Pour donner à notre tenue un parfum d’essence et de cuir de sellerie, les moyens sont multiples. Les clichés suivants, que j’ai collectés ces derniers mois, offriront je l’espère une bonne source d’inspiration : 

Colin Chapman (1967)
Colin Chapman (à gauche - 1967) 

Steve McQueen - Le Mans
Steve McQueen, Le Mans (1971) 

Steve McQueen
Steve McQueen, encore...

Ralph Lauren
Ralph Lauren et sa Jaguar XKSS

Guy Marchand
Guy Marchand et sa Peugeot 504 Cabriolet

Qu’ont en commun les tenues de ces pilotes ou passionnés ? En quoi l’automobile les a modelées ? 

Ces mises, si différentes soient-elles, obéissent tout d’abord à l’impératif de confort. Il ne s’agit pas au volant d’être gêné par ses vêtements. Voyez d’ailleurs comme sur ces clichés, nos gentlemen drivers semblent bien dans les leurs. L’impression nous vient autant des matières (laine, daim…) que des coupes, plutôt amples. Souvenons-nous à ce titre des pantalons que portaient les pilotes automobiles dans les années 50 : 

Wolfgang von Trips (1958)
Wolfgang von Trips (1958)

Adopter un style d’inspiration automobile suggère aussi de recourir à des pièces caractéristiques, comme le blouson. Là encore, c’est l’exigence de confort qui justifie son usage, se révélant le seul pardessus adapté à la position de conduite, lui qui, contrairement au manteau, ne couvre pas le fessier et reste plus solide et docile qu’une veste. Le col roulé, vous l’avez remarqué, est également un dénominateur commun des tenues que j’ai sélectionnées. La raison nous vient de la combinaison du pilote, en dessous de laquelle figurait un vêtement ignifugé à col roulé, protégeant le cou en cas d’incendie : 

Jacky Ickx (1983)
Le très poseur Jacky Ickx (1983)

Cette dernière photo me permet d’embrayer sur un autre trait de ce style d’inspiration automobile : l’usage localisé de couleurs vives et de motifs. Tenons pour responsables ces mêmes combinaisons, qui en plus d’arborer les couleurs de leur écurie, sont de véritables panneaux publicitaires :  

Helmut Marko - Niki Lauda
Helmut Marko et Niki Lauda (1971 ou 1972)

Autre point commun : le recours fréquent aux accessoires : la montre, ou plutôt le chronographe, nécessaire instrument de bord ; les gants de conduite, en cuir fin – pour l’agilité – et perforé – pour respirer ; les lunettes de soleil, larges et sombres, héritières des lunettes de conduite ; la casquette, qui maintient la chevelure et protège du soleil l’aficionado des cabriolets. 

Les chaussures ne sont pas ou peu visibles sur les clichés choisis. Historiquement, la chaussure du pilote est légèrement montante – pour maintenir la cheville – et sa semelle relativement plate – pour épouser la forme des pédales. On peut donc soupçonner nos sujets d’avoir aux pieds des bottines à talon bas, comme celles que porte Wolfgang von Trips avec son large pantalon.  

Matières épaisses, blouson, col roulé, accessoires… Ce style automobile, héritier de la tenue du pilote, n’aime décidément pas la peau. L’adopter, c’est se couvrir. Voilà qui tombe bien : c’est l’automne. 

Steve McQueen
Steve McQueen, toujours...

vendredi 7 août 2015

Heure d'été

"Lumière profuse ; splendeur. L'été s'impose et contraint toute âme au bonheur."
 André Gide.

Morgan Plus 8

Morgan Plus 8 


jeudi 25 juin 2015

Le charme des années

Il y a quelques jours, je conduisais sur les routes sinueuses de Haute-Normandie quand mon œil s’est arrêté sur une BMW Z3, garée dans un petit village :

BMW Z3
BMW Z3 (1995)

Je ne croise pas souvent cette voiture. Je me souviens que durant ses années de production, entre 1995 et 2003, je n’en avais pas une très bonne opinion. Ce roadster – cabriolet sportif à deux places – était alors pour moi la voiture du jeune financier célibataire qui, derrière ses lunettes noires, n’espérait pas tant voir que d’être vu. La stratégie publicitaire de BMW allait d’ailleurs dans ce sens ; voiture de James Bond dans Goldeneye, la Z3 ne s’adressait pas à n’importe qui.

Le temps a passé. Vingt ans plus tard, la Z3 n’est plus récente, plus flamboyante, plus rutilante. Le « road-monster » s’est fait voler son masque de monstre, son allure féline et ses performances par sa descendance :  

BMW Z4
BMW Z4 (2009)

Un peu comme ces anciennes gloires qui fuient les projecteurs qu’autrefois elles chérissaient, la Z3 a cédé sa place. À côté de sa fille, la petite sportive, avec ses phares horizontaux et son arrière joufflu, est maintenant ce qu’elle n’était pas à l’époque : amicale, charmante. Le flambeur, logiquement, l’a revendue ; et c’est aujourd’hui dans un village de pêcheurs cauchois que je la retrouve. Appréciée par un moins grand nombre, mais sûrement appréciée davantage. 

BMW Z3
BMW Z3 (1995)

Nous sommes des êtres vivants. Avec le temps, nos caractères changent, nos traits aussi. Nous évoluons, nous vieillissons. Les voitures, comme d’autres objets, sont épargnées de ces mutations ; ni leurs courbes ni leurs performances ne sont fatalement affectées par les années. Et pourtant, sans changer, elles changent. 

dimanche 17 mai 2015

Le Grand Prix de Monaco

Il est de bon ton de critiquer ce qu’est devenue la Formule 1. La discipline a en effet souffert ces dernières années d’un cruel manque de concurrence dans la course au titre. Chose inhérente au sport mais accentuée par le niveau de plus en plus élevé de l’ensemble des pilotes, ce sont essentiellement les écuries - dont les performances sont presque devenues fonction des investissements financiers - qui déterminent un classement général de plus en plus prévisible. Pour endiguer le phénomène, la FIA complique chaque année un peu plus son règlement, rendant ainsi bien artificiel le peu de spectacle qui anime des circuits affadis par les normes de sécurité. L’omniprésence des sponsors et le son d’aspirateur-sans-sac du nouveau moteur V6 ont fini d’achever l’esthétique du sport.

Il est néanmoins un Grand Prix qui résiste - un peu - mieux que les autres à cette triste évolution : Le Grand Prix de Monaco.  

Grand Prix de Monaco 2012
Grand Prix de Monaco 2012

L’épreuve, née en 1929, figure au calendrier du championnat du monde de Formule 1 depuis 1950. Sa particularité - faut-il le rappeler ? - est d’emprunter exclusivement, le temps d’un week-end, les rues étroites et sinueuses de la Principauté. De par ce cadre unique et sa riche histoire, l’épreuve est ainsi communément considérée comme l’une des trois plus prestigieuses courses automobiles au monde.  

Comme, je pense, une majorité de mes lecteurs, je n’ai jamais vu le Grand Prix de Monaco que depuis ma télévision. Il fait pourtant partie pour moi de ces événements sportifs perpétuels et intemporels qui chaque année signent le retour des beaux jours et la fin de l’année scolaire, comme Roland Garros ou, plus tard, le Tour de France. « Tiens, ce week-end, c’est le Grand Prix de Monaco » peut-on entendre jusque dans la bouche de quelqu’un peu gourmand de sport. Je me souviens de ces dimanches ensoleillés où, après le déjeuner familial, le cri strident des voitures, dans la pièce voisine, se mêlait aux odeurs du café et des biscuits.

En cherchant une vidéo pour illustrer l’atmosphère de cette course, je suis tombé sur une publicité de la banque UBS sur l’articulation du risque et du succès. Celle-ci met en scène l’ancien pilote David Coulthard qui, au volant de sa ravissante Mercedes 280 SL, retrace le circuit sur lequel il s’est imposé à deux reprises :


Cette petite séquence me dispense de rédiger le paragraphe auquel j’avais pensé sur l’esprit du lieu. La - très belle - réalisation est à ce titre astucieuse ; en parcourant lentement le circuit, toujours ouvert à la circulation, comme assis sur le siège passager, on touche, au plus près, à l’extraordinaire dualité du site que le pilote évoque en début de vidéo. Son propos, qui s’inscrit pourtant dans le cadre publicitaire, touche d’ailleurs par sa sincérité : son respect pour le lieu et la joie qu’ont pu lui procurer ses deux victoires sont palpables. On devine une complicité entre ces rues et le pilote que nous, depuis notre fauteuil de spectateur, ne pouvons qu’entrevoir.

Cette promenade nous rappelle enfin et surtout que derrière les sponsors criards et les yachts de milliardaires étrangers, il reste quelque chose d’intemporel.

Grand Prix de Monaco 1968
Grand Prix de Monaco 1968

Dimanche prochain, c’est le Grand Prix de Monaco. Le regarderai-je ? Je ne pense pas, pour les raisons invoquées en introduction. Ou alors quelques minutes. Simplement pour me rappeler avec satisfaction que même si les années passent, certaines choses demeurent.  

samedi 18 avril 2015

L'Espace et le Temps

C’est toujours avec intérêt que je découvre les spots publicitaires des grandes marques automobiles, qui rivalisent d’inventivité pour tirer leur épingle d’un jeu de plus en plus concurrentiel.

Cette semaine, Renault a lancé la campagne de promotion de l'Espace V, sur lequel j’avais planché il y a quelques mois. Le spot internet, "Le temps vous appartient", signé Publicis, a particulièrement retenu mon attention :  


Au-delà de l’idée et de la réalisation, astucieuses, c’est l’atmosphère de la publicité qui m’a plu. La création d’une ambiance est, il est vrai, une arme souvent privilégiée des concepteurs de publicités automobiles. Mais l’arme en question, cette fois-ci, est de velours ; aussi tendre que le fauteuil dans lequel est assis Kevin Spacey. Son efficacité doit, je le crois, beaucoup à la musique, qui enveloppe l’image comme une brume légère. Les nappes de violon et le discret piano nous emmènent successivement dans des directions aussi variées que le parcours de l’acteur – et du véhicule qu’il conduit. L’image, claire et silencieuse, ajoute au mystère.

J’aime aussi particulièrement l’idée sous-jacente ; la vie est mouvementée, parfois tourmentée, mais une fois seul, dans ma voiture, « this time is mine ». Le sentiment de quiétude dans le nouvel Espace en découle naturellement.

Souhaitons maintenant que le - pas si petit - dernier de la famille Espace rencontre un succès digne d’une si belle promotion ! 

dimanche 15 mars 2015

Les affiches officielles des 24 Heures du Mans

Certains auront noté à travers mes précédents billets mon intérêt pour la course automobile. Les plus attentifs auront peut-être même remarqué que dans le vaste monde du sport auto, l’endurance avait ma préférence ; c’est que, depuis mon plus jeune âge, je me rends chaque année, et avec autant de plaisir, aux 24 Heures du Mans. 

L’événement, né en 1923, est considéré comme l’une des trois plus prestigieuses courses automobiles au monde, avec le Grand Prix de Monaco et les 500 Miles d’Indianapolis. Pour les besoins de la promotion, les organisateurs éditent chaque année une affiche officielle. Nombreux sont les passionnés qui les collectionnent ; j’ai moi-même un tiroir dans lequel en reposent une dizaine. Elles sont, il faut l’avouer, inégalement réussies. Depuis quelques années, elles me déçoivent particulièrement ; criardes, racoleuses, elles en sont presque devenues vulgaires. C’est néanmoins avec attention que j’ai suivi le dévoilement de l’affiche officielle de 2015, il y a trois semaines. Peut-être serait-elle plus réussie ? Je vous laisse constater l'étendue du désastre : 

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 2015

Que tant de noms de constructeurs et partenaires soient mis en évidence n’est pas le problème ; il s’agit d’une affiche commerciale. Mais pourquoi ces fausses traînées de vitesse ? Pourquoi cette carte du monde au second plan ? Et pourquoi cette énorme accroche vide de sens ? Au-delà du mépris esthétique, il y a un côté « tabula rasa » et « open to the world » qui sent la niaiserie. Le Mans a pourtant beaucoup à faire valoir. Son histoire de près d’un siècle, ses virages sur fond de campagne sarthoise, ou encore cette atmosphère qui enveloppe les stands à la tombée de la nuit auraient pu, je le pense, mieux inspirer les concepteurs de cette affiche.

Revenons en arrière. J’aime beaucoup l’affiche de la première édition :

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1923

La police de caractère, le programme de l’événement, ou encore le choix du dessin type « bande dessinée » ; tout sent les années folles. On entendrait presque, à la lecture de ces lignes, l’intonation et la voix nasillarde des présentateurs radio de l’époque. L'illustration me plaît également beaucoup ; en représentant la calme nuit sarthoise percée par la furie des bolides, les dessinateurs, avant même la première édition, avaient saisi l’essence du Mans. La formule fut ainsi déclinée les trois années suivantes :

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1924

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1925

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1926

Impossible de mettre la main sur des affiches pour les décennies 30 et 40. Une grande grève dans l’industrie automobile en 1936 et la Guerre ont certes privé le public de dix éditions, mais pour les autres, je crois pouvoir conclure de mes recherches qu’elles ne furent pas promues de cette manière. 

Nous voilà donc en 1951. L’affiche officielle, assez fantaisiste, met pour la première fois en scène le Pneu Dunlop, véritable emblème du circuit, qui sera le théâtre de bien d’autres affiches : 

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1951

Les affiches de 1954 et 1955, malgré un petit côté art soviétique, sont, je trouve, très réussies :

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1954

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1955


La couleur – la vraie – s’invita en 1956 avec l’aquarelle, technique picturale qui entretiendra dès lors une relation privilégiée avec le sport automobile : 

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1956

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1958

Entre ces deux jolies affiches, celle de 1957, très curieuse, fait un peu tache. Consolons-nous en nous rappelant que dans le sport automobile, les sorties de pistes sont inévitables :

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1957

J’ai parlé il y a quelques semaines de l’élégance du pilote. J’aurais pu également illustrer mon propos par l’affiche de 1959 qui reste, à mes yeux la plus réussie de l’Histoire du Mans :

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1959

Le moment du départ fut lui aussi choisi pour illustrer l’affiche de 1960, mais, pour la première fois, en photo. Notez au passage la proximité du public avec les voitures, impensable aujourd’hui :

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1960

L’aquarelle revint en 1961 sur ces trois affiches que je classerais également parmi mes favorites, au second plan desquelles sont représentés les pins qui bordent encore aujourd’hui le circuit : 

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1961

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1962

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1963

La photographie s’imposa dans les affiches officielles à partir de 1964. Elles gagnèrent alors en réalisme ce qu’elles perdaient en énergie et fantaisie :


Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1964

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1965

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1966

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1967

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1968

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1969

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1970

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1971

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1973

Le circuit fut légèrement modifié 1972. Pour le faire savoir, il y avait sûrement mieux à faire que de réaliser cette affiche :

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1972

L’idée du dessin fut reprise par la suite dans un style typiquement années 70 qui ne manque pas d’intérêt :

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1974

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1975

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1978

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1980

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1983

Durant les années 80 et 90, un nouveau type d’affiche s’imposa, celui du « portrait » d’une ou deux voitures. L’idée, venant à une époque où les celles-ci n’étaient plus aussi belles, fut assez mal exploitée, et donna des affiches sans grand caractère :

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1984

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1986

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1988

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1989

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1991

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1992

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 1993

La dernière des affiches "portrait" date de 2000. Plus énigmatique, à l'accroche discrète et pertinente, elle fut plus réussie que ses aînées :
 

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 2000


Dans un autre style, j'aime aussi particulièrement celle de 2001 :

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 2001

Cette dernière préfigurait-elle l’affiche du XXIème siècle ? La même Bentley nous emmena pourtant dès 2002 dans une direction inattendue. Leur logo grossis et leur image saturée en couleurs et reflets, les affiches prirent alors un côté « jeu vidéo » qui, je le crains, vieillira assez mal :

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 2002

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 2006

Je ne pouvais pas ne pas m’arrêter sur l’affiche de 2008, représentant le combat légendaire entre Peugeot et Audi, entre les bleus et les rouges, entre la vaillance française et la rigueur germanique. Notez l’astucieux reflet nocturne en bas de l’image :

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 2008

Nous voilà en 2010. L’affiche officielle entrait alors dans la ligne droite qui la mènerait vers celle que j’ai présentée en introduction. Image sans équilibre, accroche vide de sens, seconds plans hors sujet… Le souci esthétique a définitivement déserté le cahier des charges : 

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 2010

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 2011

Affiche officielle des 24 Heures du Mans 2013


Que l'on aborde en société la question automobile et se font systématiquement entendre des regrets. J'essaye comme je peux, sur ce blog, de ne pas tomber dans ce travers. Mais sur le sujet que j'ai choisi aujourd'hui, je dois bien reconnaître qu'une fois de plus, c'était mieux avant.